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Réponses  à  quelques questions

Qu'est ce que le bien être psychologique ?
 

Le ressenti de bien-être intérieur est multifactoriel, comme un mille feuille,  avec les dimensions physiques, psychiques, spirituelles, affectives (capacité à aimer /  s’aimer)

Il vise un équilibre entre nos ressources psychiques (vues comme une énergie, un carburant) et la consommation de ces ressources pour le fonctionnement de base de l’individu auquel s’ajoute ce qu’il consomme pour faire face aux évènements de vie (choisis ou non).

Si le fonctionnement psychologique de base a pu se construire harmonieusement durant le développement jusqu’à la fin de l'adolescence, l’être humain part avec un capital qui lui permettra « d’encaisser Â» les évènements de vie difficiles. 

Mais ceux-ci se cumulent parfois et peuvent momentanément déborder la personne qui  a alors besoin transitoirement de l’aide d’un professionnel.

Le bien être se cultive préventivement.

Il s’agit de prendre soin de soi, physiquement et psychiquement, en puisant selon ses goûts et ses possibilités dans la palette culturelle, sportive, spirituelle, affective à laquelle on peut accéder.

Pourquoi consulter un psychologue ?  
 

Consulter n’est pas une démarche facile. Mes patients viennent souvent lorsque leur fonctionnement habituel est déjà très entravé par un mal-être qui va parfois jusqu’à un état dépressif nécessitant des soins médicaux en complément du soin psychologique que je peux leur dispenser.

Rares sont les personnes qui consultent avant, même si quelques unes le font.

Le plus souvent médecine et psychologie n’arrivent que lorsque la personne ne va pas bien. On ne pense à y faire appel que de manière curatives c’est-à-dire lorsque la maladie ou le mal être sont déjà installés, alors même qu’elles offrent aussi des possibilités préventives.

Je reçois les adultes, enfants, couples, familles pour prendre en charge toute souffrance psychologique et affective.

Par exemple, soutien psychologique dans les troubles du développement de l’enfant, troubles dus au vieillissement (dont le soutien aux aidants de personnes atteintes de maladies dégénératives comme Alzheimer),  souffrances consécutives au deuil, aux maladies graves, dépression,  anxiété, problèmes liés poids, soucis en milieu professionnel, etc…

 

 

Qui prend la décision ?

 

Tous les cas sont possibles,  les parents pour leur enfant, le patient lui même avec souvent l’appui du médecin traitant pour « faire le pas Â».  (Mais il n'est pas obligatoire de voir son médecin pour pouvoir consulter un psychologue)

L’approbation de l’entourage est favorable pour prendre son courage à deux mains et prendre RV, mais certains préfèrent que cela reste leur jardin secret.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Elles  peuvent le soutenir pendant et surtout à la fin de la prise en charge,  quand il se trouvera « privé Â» de la relation psychologique privilégiée dont il dispose dans le transfert avec sa psychologue.

Si l’on n’est pas dans un état de profonde désorganisation psychique qui nécessite d’abord des soins appropriés, ces activités peuvent adoucir la vie et aider à rebondir.

Un  bémol sur le coaching qui risque de générer un phénomène d’emprise lorsque la personne vulnérable attend de son coach qu’il dirige sa vie : le coach est-il assez bien formé pour identifier quelle personne il peut prendre en charge et quelle personne est trop sévèrement atteinte dans ses ressources ?

 

 

Que pensez-vous des « médecines Â» dites non conventionnelles ?

 

Compte tenu du fait que toute relation de confiance a des effets thérapeutiques indéniables, je pense que ces « médecines Â» peuvent avoir un effet bénéfique sur le moral du patient et donc sur sa santé physique et psychique.

Mais la méconnaissance par certains de certaines personnes parfois autoproclamées sans formation rigoureuse des mécanismes psychiques et biologiques peut mettre en péril la santé physique et psychique du patient.

Il ne faut pas méconnaitre non plus les ravages des mécanismes d’emprise psychologique sur des personnes vulnérabilisées par la souffrance morale et/ou physique. Il n’est pas rare de voir des personnes perdre des chances de mieux-être et/ou ruinées financièrement par des personnes mal intentionnées : prudence donc.

Le principe serait de ne jamais abandonner les soins conventionnels (physiques et psychiques) avec des personnes rigoureusement formées et d’ajouter des soins dits de confort avec des prises en charge bien identifiées pour lesquelles il conviendrait de se renseigner sérieusement, tant sur la formation de la personne qui prétend les exercer que sur les limites que celle-ci donne à son exercice. Fuyez celui qui prétend tout résoudre Ã  lui tout seul !!!

Comment aidez-vous vos patients à se sentir mieux ?

Vaste question ! La réponse est propre à chaque patient dans la relation singulière et unique qui s’établit entre psychologue et patient, que l’on nomme « transfert Â».

Le sentiment d’être écouté sans préjugés ni jugement, sans que l’on propose trop vite des solutions en « prêt à penser Â» (comme souvent les conseils amicaux, malgré leur bienveillance) pour co-construire ensemble une réflexion amenant à ce qu’émerge une possibilité de relance du dynamisme de la vie psychique de la personne serait, me semble-t-il, le point commun à toutes les prises en charge psychologiques.

Avec le psychologue on peut exprimer toutes les facettes, même contradictoires, de ses pensées et ressentis affectifs. Même celles qui nous surprennent et que nous écartons parfois, notamment avec  notre entourage, de crainte de troubler la relation avec ceux qui comptent pour nous.

Les mettre en mots, les remettre dans la perspective des autres aspects de la vie psychique de la personne ainsi que de son histoire de vie et de celle de sa famille a pour effet d’éteindre ces « foyers inflammatoires Â».

Cela permet  donc, en les comprenant dans une perspective plus globale, d’apporter une compréhension qui éclaire et soulage.

Je prête mes capacités d’écoute et d’analyse à mon patient pour qu’il puisse retrouver une souplesse de fonctionnement psychique adaptée à ses besoins, pour faire la part des choses entre ce qu’il peut changer dans sa vie et ce qu’il lui faut accepter de ne pouvoir changer, tout en valorisant tous les secteurs de son existence qui peuvent lui apporter des satisfactions.

Je me situe comme révélateur de ses talents et ré-initialisatrice de ses ressources.

Se sentir mieux psychiquement permet-il d'aller mieux physiquement ?

 

C’est souvent le cas, mais pas toujours.

Les conséquences d'une maladie ou d'un accident de vie grave, sans liens avec la vie psychique, peuvent perturber le fonctionnement psychologique, jusqu'à, dans certains cas, causer un effondrement.

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et modifiez-moi. Je suis l'endroit parfait pour raconter une histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.

A contrario, le mal-être psychique sans lien premier avec une altération somatique peut retentrt  sur le fonctionnement biologique et somatique : une discipline médico-psychologique est née de ce constat : la psychosomatique.

Lorsque nos ressources psychiques sont débordées, notre psychisme ne peut plus absorber le mal être.

Celui-ci peut alors s’exprimer par la souffrance du corps.

Les maux remplacent alors les mots qui ne peuvent plus (ou n’ont jamais pu) se dire.

Lorsque les choses durent trop longtemps, des lésions physiques peuvent s’installer irréversiblement et donc subsister alors même qu'une prise en charge psychologique améliore les capacités psychologiques de faire face au mal-être et réduit souvent les crises somatiques.

Par ailleurs, certaines personnes n'ayant pu accéder à un développement psychique harmonieux, n’ont pas  cette capacité à mettre en mots leurs maux et ne pourront résoudre dans un travail psychologique leur mal-être existentiel : ils sont parfois candidats à des maladies chroniques qui prennent alors la place d’organisateur de leur vie.

Mais ce n'est bien sûr pas le cas de tous les patients atteints de maladies chroniques!!!!

Ce sont des patients difficiles à aider car leur pathologie les protège d’un effondrement psychique et ils peuvent donc  être inconsciemment résistants à tous les traitements proposés.

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Vous arrive-t-il d’orienter vos patients vers d’autres solution de bien-être ?

(yoga, massages, coaching personnalisé…)

 

Les patients arrivent souvent tard, avec un besoin de soin plus important que les soins adjuvants cités.

Je propose de la relaxation et de l'hypnose pendant la prise en charge. J’encourage également toutes les démarches de mieux-être que le patient peut souhaiter mettre en Å“uvre.

 

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